L’idée d’Insens a germé en 2019 alors que Guillaume Francaux, Nicolas Verbeek et Gautier Waterlot étaient toujours sur les bancs de l’UCL. Pendant deux ans, ils ont été au contact des entreprises pour affiner leur idée. “On a été vers le milieu industriel en posant un maximum de questions pour comprendre leurs problèmes”. Deux problématiques majeures ressortent de leur étude de terrain : il y a énormément de machine alimentée par des moteurs électriques qui tombent régulièrement en panne et ces mêmes machines consomment beaucoup d’énergie avec une efficacité qui peut être améliorée, selon les trois fondateurs d’Insens.
Pour répondre à ces deux problématiques, les trois acolytes ont décidé de développer une solution maison qui tient dans la paume d’une main. Un capteur, qui se place dans l’armoire, la cabine électrique liée à la machine. En se plaçant là, la start-up enregistre l’ensemble des informations sur l’état de santé de la machine et sur sa consommation. “Le capteur enregistre tous les signaux électriques qui sont liés à la machine. On peut monitorer tout le volet énergétique”. Mais ce n’est pas tout, car le volet énergie, qui a logiquement la cote auprès d’entreprises en ce moment, permet à la start-up de démontrer à ses premiers clients son savoir-faire en maintenance prédictive. “En mesurant les signaux électriques de manière très précise, nous sommes capables de diagnostiquer l’état de santé de la machine d’un point de vue électrique et mécanique”, nous explique Guillaume Francaux, l’un des trois fondateurs.
